En quoi consiste l'humus ?

 

Les scientifiques se disputent encore sur la définition exacte de l'humus. En attendant leur conclusion - et l'attente risque d'être longue – Suisse régénérative a établi sa propre définition. Elle qualifie d'humus la partie du sol composée de substances organiques stables. Cette matière organique du sol atteint sa plus grande stabilité lorsqu'elle se fixe sur les surfaces chargées des particules minérales telles que l'argile ou les oxydes de fer. A notre avis, l'humus ne se résume donc ni à l'humus non lié à l'argile, ni à la matière organique non décomposée (résidus végétaux et animaux). Pour nous, l'humus équivaut à la fraction relativement permanente et stable du sol qui est formée par sa biologie – donc organismes du sol ainsi que racines de plantes en croissance – et qui est fixée sur des particules minérales ou intégrée dans des agrégats de sol. 

 

Les taux d'humus dans les sols agricoles suisses se situent aujourd'hui à un niveau bas et sont globalement en baisse. Malheureusement, nous nous sommes habitués à des taux peu élevés et nous les considérons donc comme normaux. Il est toutefois évident que les valeures sont trop basses, car seule une proportion d'humus élevée fournit le milieu adéquat pour une biologie du sol stable et vivante. C’est cette vie souterraine qui permet d'obtenir la structure pédologique grumeleuse nécessaire au bon fonctionnement du sol. Un sol vital assumera à nouveau pleinement ses fonctions, telles que le maintien d’un bon équilibre nutritif, la capacité très élevée d'infiltration et de rétention d’eau et enfin et surtout la formation d'humus. 

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Un partenariat avec la nature

 

Une vie du sol intacte et diverse est la condition sine qua non pour que l'humus se développe. L'application systématique de pratiques agricoles et de techniques de culture régénératives permet d'augmenter la teneur en humus du sol et, par conséquence, sa fertilité. Dès que la teneur en humus dépasse 5-6%, une dynamique propre se met en place. Les organismes du sol prennent immédiatement le relais : ils régulent et optimisent en permanence la composition chimique et physique du sol. De surcroît, la vie du sol interagit désormais avec les plantes, c'est-à-dire avec la culture cultivée, comme un tout. Les plantes et les micro-organismes vivent en symbiose : les plantes fournissent au sol l'énergie solaire transformée en sucre via la photosynthèse. En guise d'échange, les plantes reçoivent des nutriments du sol. L'agriculteur ou le jardinier se consacre donc à soutenir cette symbiose.

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Apprendre à fabriquer son propre humus

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Si vous souhaitez savoir comment enrichir votre sol d'humus et accroître sa fertilité afin d’en récolter des aliments regorgeant de substances nutritives, le site de Suisse régénérative est fait pour vous.

 

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En outre, Suisse régénérative publie dans son calendrier des manifestations des cours, conférences, symposiums et autres événements pertinents actuellement disponibles dans votre région.

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